L’UNESCO est une organisation internationale dont le siège social se trouve à Paris. Si les missions des délégations nationales auprès de l’UNESCO sont multiples, l’objectif initial demeure inchangé depuis 1945 : construire du mieux que possible la paix dans le monde en construisant des sociétés du savoir, autour de l’éducation et l’expression, et surtout en favorisant les échanges culturels entre les différentes nations.
Mieux un pays connaît ses voisins et moins (en théorie), il a envie de leur taper dessus. La culture est donc le maître-mot de l’UNESCO. L’organisation veille à ce que tout ce qui contribue à l’élévation culturelle de l’Humanité dans le monde soit tantôt promu, tantôt protégé. Elle part du principe que nous avons un patrimoine mondial et son rôle est de le rendre inviolable.
Ce patrimoine peut être matériel et particulièrement visible comme l’emblématique Grande Muraille de Chine ou notre Mont-Saint-Michel (l’organisation n’a toutefois pas encore tranché sur le fait que ce monument puisse être Normand ou Breton), concerner une petite abbaye, une réserve naturelle, une île, un port ou une partie d’une ville.
Mais il peut aussi être immatériel et concerner un savoir généralement ancestral : la danse du tambour des inuits, le fest-noz breton, la culture du sauna finnoise etc. C’est sur cette liste que le gouvernement japonais aimerait voir figurer les méthodes traditionnelles de brassage japonais. Les délibérations ont lieu au sein d’un comité intergouvernemental qui doit rendre son verdict en décembre prochain. Entretemps, un travail pédagogique doit être effectué pour renseigner les pays-membres sur ce en quoi consistent ces techniques. Et c’est ce à quoi les cadres de Kura Master s’attellent brillamment, en français… et en anglais !
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