Jusqu’à l’arrivée dans la capitale de l’enseigne « oinari » tenue par le chef Iwasa, nombreux étaient les Français qui ignoraient encore tout de l’inari- zushi, ce plat qui semble se confondre avec les sushi à l’oral mais qui s’en écarte sensiblement dans l’assiette puisque s’il contient du riz vinaigré, il est en fait placé à l’intérieur de petites poches de tofu frit. La plupart des Japonais les consomme ainsi en bento, au déjeuner. M. Iwasa en a fait son plat-phare mais en soirée, son restaurant se mue en véritable izakaya où viennent s’attabler tout ce que Pigalle compte d’adorateurs de la nourriture japonaise. Grand amateur de saké, il organise également régulièrement des rencontres entre sa clientèle et des producteurs nippons. C’était le cas ce mois-ci avec M. Toshimori de la brasserie éponyme, venu présenter sa gamme de sakés « hitosuji » dont le junmai-ginjô kinrei décroche quasiment tous les ans une médaille à notre concours. L’homme, aussi aimable qu’intarissable, s’est fait un plaisir de répondre aux questions de la clientèle.
Oinari : http://oinariparis.com