Kiyama Shoten est une petite brasserie située dans la ville de Kiyama, à l’extrémité orientale de la préfecture de Saga, dont nous sommes revenus sur l’Histoire se caractéristique lors de notre dernière newsletter, sur l’île de Kyushu donc, juste à côté de la préfecture de Fukuoka. À l’origine, la maison a été fondée au début de l’ère Meiji (1868-1912) quand plusieurs propriétaires terriens des environs ont décidé de coordonner leurs forces et de brasser du saké ensemble.
L’objectif était et est toujours à l’heure d’aujourd’hui de produire une boisson de qualité à partir des bienfaits offerts par la nature environnante, au premier titre desquels, l’excellente eau des monts Kusenbuyama et Kizan, deux des principaux sommets du massif Sefuri situé au nord de la préfecture. Le nom de la gamme « Kihôtsuru » tire son origine de la silhouette gracile et gracieuse des grues (tsuru en japonais – les enfants de l’archipel savent tous en réaliser une en origami) qui s’élève dans le ciel avec le château de Kii en arrière-plan, un ancien site monumental historique et témoin d’une époque aujourd’hui révolue.
Car si depuis longtemps, tout le monde sait que c’est Tokyo la capitale de l’archipel, et que les férus d’histoire médiévale savent également que Kyoto l’a toutefois été bien longtemps auparavant. Seuls les initiés savent toutefois où placer la Capitale de l’Ouest (Nishi no Miyako) comme on surnommait la ville de Dazaifu, il y a 1300 ans. Située aujourd’hui dans la préfecture voisine de Fukuoka, l’endroit était idéal pour la construction d’installations militaires et simplement remplir des fonctions urbaines. Le château de Kii est un exemple rare de forteresse datant de cette époque et construit pour défendre le Japon contre les invasions étrangères, notamment venues de la péninsule de Corée. Vous trouverez ici un guide en anglais et de plus amples explications sur le contexte d’une part et sur le monument d’autre part.
Pour en revenir à nos moutons ou plutôt à notre brasserie, elle s’est engagée depuis ses débuts à employer uniquement du yamada-nishiki, une des meilleures variétés de riz. Cet engagement a été repris génération après génération par les différents tôji qui se sont succédé à la tête de la maison et qui ont veillé à toujours conservé l’excellence du riz employé. La maison fait d’ailleurs appel pour cela à des riziculteurs sous contrat depuis 30 ans.
Palmarès à Kura Master :
Son « Kihotsuru Junmai-daiginjô Yamada-nishiki » médaille de platine 2024 !
Vous trouverez plusieurs de leurs produits sur le site de vente en ligne de l’épicerie IMA. N’hésitez pas à vous faire plaisir !
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